Pour Catherine FITTIPALDI, dépasser ses limites fait partie de son quotidien. Triathlon, Ironman, rien ne l’arrête. Rencontre avec une femme d’exception.
Catherine FITTIPALDI est une femme épanouie depuis qu’elle a découvert le triathlon. Maman de deux filles et chef d’entreprise à Genève, elle trouve encore le temps de se lancer des défis sportifs. Son crédo: «tout est possible pour les filles aussi». Catherine a toujours été sportive: danse classique, équitation. Depuis 5 ans, elle s’est lancée dans le triathlon.
Un objectif: IRONMAN
Pour satisfaire les exigences de cette discipline, elle a modifié son alimentation et tient un programme d’entraînement de championne. Vélo, natation, course à pieds… elle se fait accompagner par des coachs spécialisés qui la soutiennent dans cet effort. Elle n’aura qu’une idée en tête: courir l’IRONMAN. l’IRONMAN est réputé comme étant le triathlon le plus long et donc le plus difficile. Les compétitions Ironman sont des courses consistant à enchaîner 3,8km de natation, 180 km de cyclisme puis un marathon (42,195 km) en course à pied. Il est surtout réputé pour être une compétition très masculine. Et c’est justement parce qu’on a essayé de l’en dissuader que Catherine a décidé de relever le défi…. et pas qu’une seule fois! Son plus grand souvenir reste bien entendu son 1er IRONMAN à Nice, en juillet 2015, qu’elle a bouclé en 15h53.
« Je ne suis pas une IRONWOMAN, mais bien un IRONMAN »
Depuis Juillet 2015, Catherine fait désormais partie du clan des IRONMAN, et n’allez pas lui dire que c’est une IRONWOMAN… et oui, les hommes et les femmes sont logés à la même enseigne et font exactement le même parcours les uns à côté des autres. Et ce premier exploit lui a donné des ailes puisqu’elle a enchaîné les IRONMAN dans toute l’Europe, de Copenhague à Majorque en passant par Dubaï. Avec toutes ces courses, comment gérer le physique et le mental?
Un mental de fer
Pour le mental, Catherine a fait gros travail de préparation mentale avec un hypnothérapeute. Son objectif: rester justement centrée sur ses objectifs de courses, sans se laisser distraire par des remarques négatives concernant sa participation à cette course masculine.
Des blessures soignées par LEDS
Côté physique, Catherine a bien entendu souffert de petites blessures. Lors de l’IRONMAN de Majorque, elle s’est blessé à la cheville la veille de la course. Heureusement, son entraîneur a pu appliquer une séance de Photomodulation LEDs pour calmer la douleur. Elle a pu courir son IRONMAN le lendemain.
«Courir pour une association »
Mais là où Catherine montre un mental d’autant plus fort et remarquable, c’est dans sa volonté d’associer ses efforts à des causes: «Courir pour une cause me fait garder les pieds sur terre et cela me nourrit encore plus». Elle a donc décidé de soutenir l’association TERRE DES HOMMES, et plus particulièrement les enfants d’Haïti.
La boucle est bouclée, la jeune maman est un vrai exemple pour ses filles et transmet de belles valeurs à travers son courage, sa détemination et son investissement dans une association.
Vous pouvez suivre les exploits de Catherine, courses par courses, sur son blog: http://www.ironmanforgirl.com